Glioblastome

Retour

✅️ Le glioblastome est une tumeur cérébrale maligne de grade 4.
✅️ Le glioblastome fait partie des six cancers dont la hausse chez les jeunes a été constatée par Santé publique France.
✅️ Il s'agit d'un cancer considéré comme agressif. Son pronostic reste sombre. 
✅️ Tous les ans, on déplore près de 3500 cas de glioblastome. 
✅️ De nombreuses recherches ont lieu sur le traitement du glioblastome. 

Cet article s’appuie sur des données validées par les autorités de santé et sur la pratique des médecins du groupe ELSAN. 

Le glioblastome est une tumeur maligne de grade 4. Il s'agit d'une pathologie avec un sombre pronostic même si les statistiques ne reflètent jamais la réalité vécue des patientes et patients. De nombreuses recherches ont lieu pour tenter de faciliter son traitement et réduire ses risques de récidives.

Les glioblastomes sont des tumeurs malignes évoluées, de grade 4. Ils touchent le système nerveux central et en particulier les deux hémisphères cérébraux. Il s'agit des tumeurs cérébrales primitives les plus courantes. Ils concernent essentiellement des adultes entre 45 et 70 ans.

Le glioblastome touche les jeunes de plus en plus

Le glioblastome fait partie des six cancers dont la hausse chez les jeunes a été constatée par Santé publique France. Une étude, publiée en mars 2025, sur les cancers chez les adolescents et jeunes adultes (Aja) tend à montrer que l'incidence de ces cancers a augmenté sur la période 2000-2020 :

• glioblastomes,
• liposarcomes,
• carcinomes colorectaux,
• carcinomes du sein,
• carcinomes du rein,
• lymphomes de Hodgkin.

Cette étude rassure sur le fait que ces cancers restent néanmoins rares et sont beaucoup plus fréquents chez les plus de 60 ans. Mais elle a cependant augmenté de 1.62% par an entre 2000 et 2014 puis a baissé de 0.7% par an entre 2015 et 2020. Santé publique indique que de nouvelles études devraient "mieux identifier les facteurs de risque sous-jacents responsables de ces tendances afin de promouvoir ou de renforcer la prévention chez" les plus jeunes.

Ce cancer se développe à partir de cellules gliales qui ont un rôle essentiel dans le fonctionnement des neurones et de la conduction nerveuse.

Tumeur maligne au cerveau et récidives

Malheureusement, l'évolution est souvent rapide. Comme le constate la Fondation pour la recherche sur le cancer, il s'agit de tumeurs dites infiltrantes car elles pénètrent dans les tissus cérébraux. Il est donc difficile de les extraire et les médicaments ne parviennent pas à les traiter complètement. Les récidives sont fréquentes.

Combien de personnes sont touchées par le glioblastome en France ?

💡 Bon à savoir : En France, tous les ans, on déplore près de 3500 cas de glioblastome dont 2000 chez les hommes (données de 2018 publiées en 2021 - Santé publique France).

En savoir plus sur les tumeurs du système nerveux central (SNC)

Les signes du glioblastomes ne sont pas considérés comme spécifiques. Il peut s'agir de :

• maux de tête;

• épilepsie;

• vomissements.

Ces signes sont la traduction d'une pression intracrânienne. Ils peuvent s'accompagner de changements de comportement, de pertes de mémoire.... Les symptômes dépendent beaucoup de l'emplacement de la tumeur.

S'il s'agit d'une tumeur primaire, on ignore aujourd'hui ses causes. Le glioblastome peut néanmoins être relié à une irradiation de l'encéphale au cours d'un traitement réalisé dans le passé. Les spécialistes notent aussi des anomalies génétiques et moléculaires.

Le glioblastome peut également être la conséquence d'une autre tumeur primaire appelée tumeur astrocytaire bénigne.

Plusieurs traitements contre le glioblastome sont envisagés par l'équipe médicale en fonction de l'état de santé du ou de la patiente et de la façon dont la tumeur se présente.

La chirurgie peut être mise en route quand elle est possible. Elle permet de confirmer la nature cancéreuse de la tumeur.

Chimiothérapie et radiothérapie :  chimiothérapie et radiothérapie sont envisagés en même temps soit à la suite de la chirurgie soit tout de suite si la chirurgie n'est pas possible. Un scanner dosimétrique permet de repérer la partie à traiter. On utilise l' IRM pour évaluer l'évolution du traitement.

Des traitements anti-inflammatoires, anti-épileptiques et anti-nauséeux complètent cette panoplie.

Glioblastome : nouveaux traitements ?

• De nombreuses recherches ont lieu sur le traitement du glioblastome qui est une tumeur particulièrement agressive et difficile à soigner. Ainsi selon notre confrère Sciences & vie se fait l'écho de l'administration expérimentale, par une équipe texane, de Rhénium et d'Obisbemeda en utilisant une méthode, l'administration améliorée par convection (CED) qui facilite la distribution des médicaments.

• Le CNRS, de son côté, fait état d'un criblage de médicaments pour trouver des molécules qui pourraient se révéler plus efficaces, comme un inhibiteur de la protéine Aurora-kinase A et un inhibiteur des protéines BET, utilisées sur des souris, à ce stade.

• Un vaccin a également été annoncé au printemps 2024 par des chercheurs de Floride. Ce traitement a reçu l'autorisation de le tester sur quatre patients humains.

• L'Inserm, de son côté, fait état d'une nouvelle technique d'imagerie médicale qui pourrait améliorer le pronostic des malades. Une équipe de Toulouse a publié des résultats d'un essai clinique en ce sens, montrant qu'en ciblant un certain type de population de cellules agressives, l'on pouvait tenter de réduire les récidives.

Les scientifiques estiment que, malgré le fait que le glioblastome soit un cancer de grade 4 et qu'il s'agisse d'une maladie très évolutive, cette tumeur maligne fabrique des métastases extraneuronales seulement de façon exceptionnelle. Mais il peut se propager dans le cerveau.

Survie : peut-on guérir d'un glioblastome grade 4 ?

Le glioblastome, malgré les progrès de la médecine, reste un cancer considéré comme à pronostic sombre. Les taux de survie semblent inférieurs à 5% à 5 ans, même si cela reste des statistiques qui ne reflètent pas la réalité vécue par les patientes et les patients.

• Santé publique France, mise à jour 03/03/2025.
• Santé publique France, mise à jour 23/02/2021.
• Fondation pour la recherche sur le cancer, mise à jour 17/02/2025.
• Science & vie, mis à jour 18/03/2025.

Cet article médical a été  écrit par un rédacteur expert santé et SEO, Pierre Luton, et relu et validé par un  médecin spécialiste en oncologie au sein d’un établissement ELSAN, groupe leader de l’hospitalisation privée en France. Il a un but uniquement informatif et ne se substitue en aucun cas à l’avis de votre médecin, seul habilité à poser un diagnostic.

Pour établir un diagnostic médical précis et correspondant à votre cas personnel ou en savoir davantage et avoir plus d’informations sur votre pathologie, nous vous rappelons qu’il est indispensable de prendre contact et de consulter un médecin.

Contactez les praticiens oncologues médicaux au sein des hôpitaux privés ELSAN, qui vous reçoivent en RDV près de chez vous, dans l’un de nos établissements.